un spectacle tout public, intime et poétique, en images, en mouvements, en mots et en musique, invitant le spectateur à pénétrer dans un univers métaphorique sur la thématique de la liberté et donc de l’enfermement, à moins que cela ne soit l’inverse ?...

un rpojet co-produit avec la Cie Les Arbres Monde https://fredlanaure.wixsite.com/fredlanaure

et soutenu par le Bief https://www.lebief.org/  (https://www.lebief.org/murs-murs/)

 sortie au printemps 2021

 Il s’agit de la rencontre d’une conteuse, d’un musicien, d’une trapéziste et d’un oiseau, ensemble, ils explorent poétiquement à travers leur discipline les thèmes de la liberté et de l’enferment.

Ils dialoguent, se rencontrent, se croisent, s’éloignent, dans l’idée de toucher sensiblement le public sans le contraindre dans une forme de réflexion intellectuelle, mais plutôt en l’amenant à ressentir, à imaginer, à s’émouvoir de ce sujet.

Des matières :

se croisent, se tissent, s'entremêlent ou s'opposent,

  la voix : par l’intermédiaire de récits issus de la transmission orale, utilisant des mots qui semblent être fermés dans leur sens, mais que l’art du conteur rend polysémiques, permettant ainsi à l’auditeur de créer son propre espace de liberté intérieur. Les textes n'étant pas écrits, pas figés, la conteuse se laissera la liberté à chaque représentation d'explorer les mille manières possibles de raconter une même histoire.

le corps :    dedans, dehors… Ossature, contenue dans une masse musculaire dense mais souple, protégées par la peau, enveloppe enveloppée, car prisonnière elle-même de l’habit étriqué, socialement reconnu, qui engonce mais protège. Un corps qui se dénude, se revêt, s’expose vulnérable, questionne la sensitivité et l’utilité du vêtement.

Un corps cage, maitrisé, aérien mais soumis à la gravité, en quête d’un mouvement qui se prolonge et se déploie au-delà de lui-même, par delà ses limites. Un corps, que la contrainte du tempo acrobatique retient mais libère, jusqu’à l’épuisement…

la musique : avec la création d’un espace sonore, d’une ambiance, qui se construisent ; grâce à l’utilisation d’objets et d’instruments libérés de leur fonction première ou par le détournement des fonctions froides et préprogrammées des machines.

Une présence imprévisible:

 Un oiseau, qui fait le lien, acceptant docilement l’enfermement, puis qui s’expose fragilement à une liberté limitée dans un espace réduit,

le même espace que celui dans lequel se libère la parole,

se meut et s’émeut le corps,

circulent et raisonnent les sons.

Le même que celui contenant proposé au public.

Un espace scénique enveloppant:

 Avec au centre une structure aérienne triangulaire, auto portée, délimitant un étroit espace de jeu, autour duquel s’installe le public, lui même contenu par le cercle de l’implantation lumière et sonore du spectacle.

Au sein de cet espace restreint, à l'intérieur de cette promiscuité, se déploie une multiplicité de sens, d'images, de sensations.

C'est.......

......Un assemblage inattendu, En Corps et en Accords,...

Sonore.

L'expérience de la mécanique du corps organique et de l'organicité du corps mécanique,

La suggestion d'un corps à corps....

C'est un regard porté sur le corps au travail, sur la corporalité, sur les corps augmentés...

C'est donner à ressentir et à écouter la force et la fragilité, le tenu et le relâché, le poids et la légèreté, la fermeture et l'ouverture du corps en mouvement.

Un spectacle tout publique.

musical, théâtral et "trapézoidal".